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Jeanne Fixe Pottier, nail artist bordelaise de la douceur et du vintage

Beautē

Jeanne, nail artist bordelaise, nous emmène avec elle dans son univers créatif et vintage. Découvrez son parcours inspirant, de la communication à la prothésie ongulaire, où passion, soin et résilience se rencontrent pour sublimer les ongles avec douceur.

Jeanne Fixe Pottier, nail artist bordelaise de la douceur et du vintage

Beautē

Jeanne, nail artist bordelaise, nous emmène avec elle dans son univers créatif et vintage. Découvrez son parcours inspirant, de la communication à la prothésie ongulaire, où passion, soin et résilience se rencontrent pour sublimer les ongles avec douceur.

Jeanne Fixe Pottier, nail artist bordelaise passionnée par l’art et le soin des ongles, a fait de sa passion un métier. Après avoir fondé une agence de communication, une maladie auto-immune l’a pousse à se réorienter vers la prothésie ongulaire, une pratique qu’elle chérit depuis longtemps. Aujourd’hui, elle crée des manucures uniques alliant douceur, esthétisme vintage et soins en profondeur, inspirées par l’élégance minimaliste du nail art coréen. Elle maîtrise des techniques comme la manucure russe et le Gel-X, alliant esthétique et santé des ongles. Son style est doux, glowy, vintage.

Pour Jeanne, chaque pose est l’opportunité d’aider ses clientes à se sentir mieux, tant par l’esthétique que par le soin des ongles. Un parcours en tant que nail artist bordelaise marqué par la résilience et la créativité… Bonne lecture !

Bonjour Jeanne ! Qui es-tu ? Où vis-tu ? Qu’aimes-tu faire ?

J : Je m’appelle Jeanne, mais mes proches m’appellent Jeannot (je précise que ce surnom n’est pas de mon fait). Je viens de Bordeaux, plus précisément de la campagne bordelaise près de Latresne et j’ai emménagé en centre-ville à mes 17 ans. 

Mon temps libre est assez particulier, car j’ai choisi de travailler dans ce que j’aime faire : la création sur ongles (Nail art) ! En dehors de cette passion, j’adore la décoration d’intérieur (je chine chaque semaine et je suis très manuelle, donc ma maison est remplie d’objets datant des années 50 haha !), la photographie vintage avec du grain, ainsi que la lecture et le visionnage de nombreux films et séries.

Peux-tu m’expliquer ce qui t’a menée à la prothésie ongulaire ? 

J : Depuis longtemps, je m’occupe des ongles de mes amies et de ma famille, j’y trouve un réel plaisir en observant le avant-après et le fait de pouvoir apporter à quelqu’un que ce soit par des massages, des coupes de cheveux ou nail art. Bien que je n’ai jamais travaillé dans ce secteur, ces moments étaient pour moi des instants précieux de douceur et de partage qui ont toujours fait partie de mes relations.

À 18 ans, j’ai fondé et dirigé une agence de communication et de photographie qui s’est bien implantée dans Bordeaux, et dans laquelle je m’épanouissais pleinement. À 25 ans, la maladie auto-immune que j’ai depuis petite a pris trop d’ampleur, elle m’a contrainte à lever le pied. Poussée par mes proches, j’ai alors pris la décision de me réorienter vers le soin des ongles, ouvrant ainsi mon propre atelier de prothésie ongulaire à Bordeaux, Chez Lucette Atelier. Ce choix, porté par ma personnalité créative et très disciplinée, m’a permis de me frayer un chemin dans ce petit monde très nouveau pour moi en tant que nail artist bordelaise !

Comment es-tu devenue nail artist ? As-tu suivi une formation ?

J : Il faut faire attention avec ces métiers puisqu’il est possible de trouver des formations un peu partout avec des prix bien différents les uns des autres et je suis de ceux qui pensent qu’il faut bien observer et réfléchir avant de donner sa confiance et son argent. 

Je déconseille par exemple fortement les formations CPF ou les formations sur 1 journée pour les gros apprentissages. Les techniques prennent du temps à s’ancrer dans nos gestes et on a tendance à oublier que la peau et les ongles ne sont pas à prendre à la légère. Je me suis donc formée avec une prothésiste ongulaire en qui j’avais 100% confiance après avoir payé une formation qui ne m’a absolument rien appris (j’ai donné ma confiance trop rapidement). 

Quelles sont les 3 principales influences qui ont marqué ton chemin vers cette voie artistique ?

J : Il n’y en a pas plusieurs, je dirais que la seule et l’unique est celle coréenne, le côté très travaillé et les couleurs laiteuses/aquarelles me parlent bien plus que ce que l’on voit en majorité dans les villes françaises.

Comment décrirais-tu ton style et tes poses en quelques mots ?

J : Douces – Glowy – Vintages – Propres et soignées ! Je ne fais pas que de l’esthétique, mes poses sont à 50% également dans le soin profond de l’ongle.

nail art
manucure russe
manucure russe
nail art

Quelles techniques utilises-tu dans ton processus de création ? Quel type de pose préfères-tu faire et pourquoi ?

J : D’abord, il y a la manucure russe. C’est un traitement profond, mais délicat (si on a les bons gestes et la bonne  technique). La manucure russe a par ailleurs plusieurs bienfaits et favorise notamment la pousse des ongles de manière saine. Les ongles sont propres, nets et brillants, pour une longue durée.

Ensuite il y a le Gel-X. Il s’agit d’une “extension souple”, ce qui signifie qu’elle allonge artificiellement les ongles grâce à des capsules spécifiques, tout en restant flexibles, car ces capsules sont déjà moulées à partir de gel comme son nom l’indique.

Et enfin, en tant que nail artist bordelaise, il y a le nail art, bien sûr ! C’est l’art sur les ongles par-dessus le vernis avec de multiples techniques plus ou moins complexes. Le nail art se pratique aussi bien sur faux ongles que sur ongles naturels.

Quelle est la pose dont tu es le plus fière ?

J : Je n’en ai pas en tête, je crois que ce qui me rends le plus fière c’est de voir les ongles guérir, grandir et observer que la cliente se sent de mieux en mieux avec ses mains. 

 

Quels sont les aspects les plus compliqués à appréhender dans ton travail ?

J : La fatigue oculaire (je suis devenue myope en forçant sur mes yeux), la fatigue intense (contraction de tout le corps pour ne pas bouger + la concentration extrême pendant 1h30 à 2h30 sans pause plusieurs fois par jour)

Quel a été le plus doux moment que ton activité t’a permis de vivre ? A contrario, le moins bon souvenir ?

J : Le plus beau est, je pense, l’annonce de ma grossesse a mes clientes petit à petit et leurs réactions très émouvantes. Je ne m’attendais pas à ça. Elles prennent des nouvelles, s’intéressent et le font avec une vraie sincérité que je ressens. Je n’ai pas de mauvais souvenirs pour le moment. 

 

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite devenir ou se reconvertir en tant que prothésiste ongulaire ?

J : La maîtrise du nail art et des techniques de prothésie ongulaire demande beaucoup de pratique. Il faut vraiment profiter de chaque occasion pour s’exercer, que ce soit sur soi-même, des amis, ou des modèles.

Il faut également adopter des pratiques rigoureuses en matière d’hygiène et de sécurité. Il faut porter une grande attention à l’utilisation d’outils stérilisés et tout en respectant les normes sanitaires pour éviter tout risque d’infection.

Enfin, je dirais que le nail art est un domaine où la créativité est primordiale ! Il faut développer son propre style sans forcément suivre les tendances pour attirer une clientèle variée.

 

Cite des nail artists que tu suis de près en ce moment…

J : Kozue_nail_ sur instagram et Nailrestaurant des pépites d’inspirations !

Pour en découvrir davantage sur le travail de Jeanne, rendez-vous sur son compte Instagram, Chez Lucette Atelier.  Vous pouvez également prendre rendez-vous directement en ligne !

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